Le castor magazine

ça te fait plaisir que je te recueille puisqu’à l’intérieur tout est clair dégagé c’est facile de s’asseoir et de se retrouver

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tu viens honorer ce qui t’échappes et quand tu te penches au-dessus de l’eau claire tu découvres ton reflet tes contours enfin perceptibles

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il fait bon de se promener sous la lune après des journées qui t’ont repu rempli 

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maintenant il est l’heure des mystères l’heure du repos du guerrier

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tu laisses des traces sur l’herbe fraîche

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je suis tu dis au-delà de ce que tu sais

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il fait bon que je reste ici

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à l’intérieur

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il fait bon que je reste inchangée stabile ouverte

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cette caverne magique qui n’existe que lorsque tu la pénètres

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tu as oublié que l’aube arrive tu refuses de voir le ciel rougir et la porte se refermer

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il te faut pourtant retourner dehors

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je ne t’y rencontrerai plus

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la pierre restera muette quand dedans la fête battra son plein

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tu n’y entreras plus il te faudra chercher ailleurs la récompense

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ici les chemins se déroulent s’enfoncent dans la terre et dans l’horizon 

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sous les cimes la musique m’accompagne vers les clairières phosphorescentes

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j’entends s’agiter les ombres

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venir à moi les dernières heures de la nuit